L’envie immédiate face à l’incertitude du lendemain… Comment faire de son rêve une réalité

Qui n’a jamais rêvé d’être son propre patron ? Fixer ses propres règles, décider seul de ses horaires, de la façon d’organiser son travail : voilà ce que beaucoup considèrent comme un idéal, mais difficilement réalisable. On se dit qu’on n’a pas la bonne formation pour devenir indépendant, qu’on ne possède pas le financement. Surtout la peur du lendemain, de la charge de travail nécessaire au bon fonctionnement d’une petite entreprise nous envahit. Cette crainte de l’avenir est une réaction normale, saine, et probablement la plus fondée. En revanche, les questions de la formation et de l’investissement financier ne doivent pas être un frein aux envies d’indépendance. Hermod Square en est le plus bel exemple.
Idée reçue n°1: je n’ai pas les compétences
Un des deux associés accumule les expériences au sein de l’administration publique, pensant faire toute sa carrière en tant que fonctionnaire loyal. L’autre exerce le même emploi depuis une grosse dizaine d’années. Un job sympa, des collègues qui deviennent des amis, mais voilà, l’envie d’explorer d’autres univers s’installe… Alors on fait des formations complémentaires, webdesign, puis design UV au Sawi, toutes super intéressantes et surtout réussies haut la main. Mais le travail reste le même, et ces nouvelles compétences dorment…
Puis c’est au tour du deuxième larron d’entamer une formation complémentaire, auprès de Cadschool, dans le domaine du marketing digital. Cette excellente formation est dispensée par des gens charmants, pour la plupart indépendants… Et la fameuse rengaine revient : « c’est bien beau d’être indépendant, mais pas pour moi ». Faux! Une polygraphe de formation, devenue webdesigner et spécialiste UX, s’accorde à merveille avec un politologue, spécialiste en management et communication publique, nouvellement formé au marketing digital.
Idée reçue n°2: je n’ai pas le financement
Oui mais d’accord, c’est bien joli tout ceci, mais pour que l’aventure commence, on se dit qu’il faut probablement des fonds importants, entamer de longues démarches administratives, construire un plan de financement… Et bien non, encore une fois, pas nécessairement ! En Suisse, nous avons la chance d’avoir plusieurs formes juridiques différentes pour créer une société. La Confédération les a listées, et aide les futurs entrepreneurs à choisir la forme la plus adaptée. Si les grosses entreprises choisissent de se fonder en société anonyme (SA) ou encore en société à responsabilité limitée (Sàrl), ce qui nécessite un financement conséquent, les petites entités ont d’autres choix.
Et parmi ceux-ci, la forme juridique choisie pour Hermod Square : la société en nom collectif. Ses avantages? L’entreprise n’a pas de personnalité juridique, n’est pas imposable comme société (les associés paient des impôts sur leur salaire et leur fortune) et ne nécessite aucun capital constitutif. Mais surtout, la création est très simple : il nous a suffi de choisir un nom, la forme juridique choisie, un petit déplacement au registre du commerce et Hermod Square était né!
Un rêve ou une réalité ?
Bien sûr, il est important de ne pas foncer tête baissée. Même s’il n’est pas forcément nécessaire d’investir ses économies ou de sortir de HEC pour monter sa petite entreprise, il est primordial de se poser les bonnes questions : dans quel domaine sommes-nous les plus pertinents? Comment attirer sa future clientèle? Ceci est une autre histoire… En revanche, entre rêve ou réalité, c’est à vous de décider. Mais nous pouvons en témoigner : rien n’est impossible!

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